mercredi 1 janvier 2014

Super Ski et Winter Games - Sports divers

Bonne année & co.! Je ne prends pas de résolution pour poster plus souvent sur son blog (j'en prends aucune, c'est plus simple), je vais juste essayer de continuer à poster de temps en temps sur ce à quoi je joue, ou ai joué, en débutant l'année avec un thème de saison.

Dans ma prime jeunesse, je n'étais pas un foudre de guerre sur les pistes de ski. Sous l'impulsion de mes parents, chaque week-end était l'occasion de partir dans les Pyrénées voisines, dans les stations de Piau-Engaly, Peyragudes ou Saint-Lary. Monter, descendre, monter, descendre, quelques passages me suffisaient, et même si le forfait n'était pas rentabilisé, mon quota pour la journée était rapidement atteint, préférant aller essayer les bornes d'arcade dans le troquet du coin. Mon dernier contact réel avec des skis doit dater de 2001, lors d'une sortie avec mon école d'ingénieurs: la chute et blessure d'un pote, du vin chaud et une partie d'échecs interminable sont mes principaux souvenirs de ces quelques jours qui ne m'ont pas réconcilié avec les "plaisirs" de la glisse.
En hommage à ce non-intérêt pour la poudreuse, les premiers jours de l'Hiver sont une bonne occasion de voir quelques jeux de saison sur CPC.
Un bien beau bonnet..
Super Ski le bien nommé est un simulateur... de ski. Au programme, slalom, slalom géant, descente et saut. Ca va vite, très vite, trop vite: à moins de descendre en chasse-neige, il n'y a pas de plan de la piste, ni un quelconque indicateur des portes à franchir. On se retrouve donc à descendre tête baissée, décollant à la moindre bosse et espérer traverser une porte au passage en jouant des carres au feeling. Vu le poids des pénalités en fin de parcours, autant faire le parcours à pied. Le hors-piste n'est pas trop pénalisant, sauf si on accroche un spectateur ou un bonhomme de neige qui passe par là. A croire qu'en 1988 les normes de sécurité sur les grandes compétitions autorisaient les pertes humaines.
L'artiste quitte la scène.
Le saut de ski est légèrement plus intéressant, avec un (petit) jeu d'équilibriste pour trouver la meilleure position en l'air, et à l'atterrissage sous peine de finir sous forme de boule de neige géante.
A part avec une volonté farouche d'améliorer ses scores et temps, et une connaissance parfaite des tracés, je ne vois pas comment on pouvait s'accrocher à un tel jeu. Bien des années après, le café près de mon lycée proposait un jeu d'arcade avec écran géant et surtout des simili skis que l'on contrôlait en penchant son corps ou ses pieds. J'ai retrouvé récemment ce jeu dans une exposition sur le corps humain et le sport à Hartford aux États-Unis: le temps de faire une partie avant la fermeture du musée, je me suis rappelé que je suis vraiment une quiche en ski...

Dans un registre plus éclectique, Winter Games permettait dès 1986 de se projeter dans les futurs Jeux Olympiques de Calgary. Après une cérémonie d'ouverture kitsch à souhait entre la musique et les colombes, on avait le choix entre pas moins de 7 épreuves.
Colombe. Oiseau à la blanche robe...
Le Hot Dog est en fait du ski acrobatique avec saut sur une bosse. Une fois en l'air, il fallait enchaîner les meilleures combinaisons au joystick et retomber sur ses skis pour obtenir les meilleures notes des juges. Le biathlon mélangeait le principe classique du gauche-droite au joystick pour la partie ski de fond, puis une partie de tir avec le bon timing à prendre sur le curseur de visée: celui-ci se déplaçant d'autant plus vite si le rythme cardiaque est important, il ajoutait un handicap pour ceux qui traçaient sur la partie ski de fond. Venaient ensuite les séquences de patinage artistique, avec figures imposées et figures libres: en gros, il fallait enchaîner les bonnes figures sans finir à la Surya Bonaly les fesses sur la glace. Généralement, je dépassais péniblement le 2 sur 6.
Gauche droite gauche droite gauche droite...
Plus palpitant, le patinage de vitesse rejoignait son camarade le biathlon sur le principe du gauche-droite au joystick. Mais ici le mouvement frénétique ne servait à rien, tout était affaire de mesure et de rythme pour lancer son patineur et le faire glisser gracieusement sur la piste. Il manquait juste la possibilité de pousser son adversaire hors de la glace pour rendre l'épreuve intéressante. Le saut à ski se limitait à un jeu d'équilibre (à nouveau) en corrigeant la posture de notre sauteur en l'air, celui-ci ayant tendance à prendre les poses les moins aérodynamiques possibles. Enfin le Bobsleigh permettait de se la jouer Rasta Rockett en tentant de prendre un maximum de vitesse dans les virages sur la piste la plus courte du monde (bouclée en 25 secondes sans forcer).
C'est assez intéressant de noter que ces épreuves apparaissent généralement sous la forme de mini-jeux dans les titres à licence Jeux Olympiques, et n'ont jamais eu droit à un titre dédié. Pourquoi si peu d'attrait pour le patinage artistique ou le biathlon? Ces disciplines n'ont pas l'attrait du football, du tennis ou du basket, qui bénéficient de simulations de qualité (et qui se vendent également par camions entiers), d'où une mise à l'écart et aucun titre mémorable en vue. Pourtant, au plus haut de sa renommée, n'aurait-on pas pu avoir un Philippe Candeloro Pro Skating, avec choix de costume entre Tarzan et Lucky Luke?

Pour terminer en mettant les sports d'Hiver de côté, j'ai retrouvé le titre Mange Cailloux, qui présente un petit pingouin tout mignon tout kawaii qui doit pousser des blocs de glaces et écraser des blobs. Surprise de l'écran titre, le jeu était édité par Ubi Soft en 1987, bien des années avant les licences actuelles Ray Man, Assassin's Creed ou Far Cry. Ils étaient déjà là sur CPC, même si le principe du jeu ressemble très fortement au Pentarou de Konami... Un petit jeu simple qui aurait facilement sa place sur iPhone ou Android, histoire de tuer le temps dans le métro en allant au boulot.
C'était pas encore les cinématiques à la Assassin's Creed.
Un magnifique fond bleu électrique.

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