lundi 26 décembre 2016

The Binding of Isaac: Rebirth - Mother's Little Helper

Lancé dans un mouvement avec Rogue Legacy, c'était le bon moment pour tester un autre jeu qui rebat les cartes à chaque partie. Et ça tombe bien, j'avais un titre réputé dans ma liste de jeux offerts: The Binding of Issac: Rebirth.
Le petit Isaac n'a pas de chance: prise d'une crise de foi, sa mère veut le protéger du péché, lui retire ses jouets, l'enferme dans sa chambre, et tente finalement de le sacrifier. Echappé dans la cave, Isaac n'a plus que ses larmes pour pleurer et se défendre, et doit descendre de plus en plus dans son enfer personnel.

Rappelant le premier Zelda avec sa vue de dessus et l'aspect de ses donjons, Isaac remplace les combats au corps à corps par des tirs, et une difficulté relevée. On se balade dans des donjons recréés à chaque partie, on s'enfonce de plus en plus en essayant d'apprendre les mouvements des ennemis, trouver de bonnes évolutions pour Isaac afin d'affronter les différents boss.

Si le jeu se renouvelle à chaque fois et baigne dans une ambiance catholique emplie de douleur et souffrance qui donne envie d'en découvrir, je suis resté hermétique à la proposition. J'ai réussi à battre le premier boss, mais le jeu propose de le creuser encore et encore à la recherche de tous les boss, toutes les fins, tous les objets, etc. Il y a de quoi passer des centaines d'heures dessus, mais je n'accroche pas suffisamment au gameplay pour m'investir autant. Dommage.

vendredi 23 décembre 2016

Rogue Legacy - My Father's Son

Dans la fournée des jeux mis à disposition par abonnement Playstation Plus, il y a souvent des titres ajoutés juste pour remplir le quota de six titres par mois. Mais parfois il y a un jeu qui n'a l'air de rien, et finit par prendre pas mal de mon temps. Pour ces vacances, ce fut le cas avec Rogue Legacy.
C'est l'histoire d'un chevalier, d'un donjon, de pièges, de monstres et d'or. Le chevalier vit son aventure, et meurt. Place à un de ses descendants, qui utilise l'héritage pour améliorer son château et équipement, et rebelote jusqu'à détruire tous les boss du donjon.

J'ai découvert le type roguelite avec ce jeu: le donjon est reconfiguré à chaque nouveau personnage (les salles sont différentes, même si on retrouve des constantes comme les types de monstres, le nombre de coffres et téléporteurs ou la salle du boss), chaque nouvel essai est l'occasion d'apprendre de ses erreurs. Mais à la différence d'un Demon's Souls où les repères sont immuables après chaque mort, il faut ici plus intégrer les mécaniques que l'architecture des niveaux et l'emplacement des ennemis. Et de plus, les capacités du nouveau héros changent à chaque nouvelle génération: daltonien, dyslexique, myope, etc. il faut s'adapter aux facultés de son personnage.

Et la mécanique prend rapidement: j'ai passé sans m'en rendre compte une bonne vingtaine d'heures à essayer d'aller de plus en plus loin dans le donjon. La première zone permet de se mettre en jambes, le jardin commence à être plus costaud, mais les hauteurs du donjon commencent à donner de sueurs froides. J'ai réussi à battre les trois premiers boss, mais impossible d'aller très loin dans les sous-sols et ses blobs... J'ai du me résoudre à regarder la fin du jeu sur une vidéo YouTube, je n'ai pas eu le courage de persister, et encore moins m'attaquer au New Game +...

Un jour peut-être j'y arriverai, récoltant toujours plus de sacs d'or pour améliorer ma descendance, et aller au bout de ma quête...

dimanche 11 décembre 2016

Metal Gear Rising: Revengeance - The Way of the Sword

Poursuite de mes aventures dans l'univers de Metal Gear, un petit détour s'impose sur un jeu qui porte le nom et la couleur de la série, mais s'en éloigne pour proposer autre chose, Metal Gear Rising: Revengeance.


Situé quelques années après MGS 4 (dans le lointain futur de 2018), le jeu suit Raiden, cyborg-ninja de son côté et employé de la société militaire privée Maverick. Suite à une opération de protection qui tourne mal, Raiden se retrouve opposée aux membres de la société Desperado, et un complot à grande échelle visant à lancer des conflits pour booster l'économie et renverser le président des Etats-Unis.

C'est beau, ça claque, ça tranche: pas d'infiltration ici (ou tellement inefficace qu'on l'oublie), PlatinumGames utilise son expérience en guise de beat them up pour proposer un titre qui cadre avec la personnalité du héros assoiffé de sang. Le système de découpe au sabre est bien trouvé, mais comme pour l'ensemble des coups j'ai eu beaucoup de mal à m'habituer au maniement, découvrant même que l'on pouvait déplacer la caméra lors des phases ralenties en galérant contre le dernier boss (et ses missiles à aligner...).
On sent une certaine parenté avec Bayonetta, mais l'ensemble me semblait être plus fluide et couler de source du côté de la sorcière chevelue: les combos pouvaient être testés durant les temps de chargement, le système de contre était plus simple, le tout était plus instinctif. J'ai eu beaucoup de difficultés à m'adapter à Raiden: heureusement que le jeu est relativement court sinon j'aurais lâché l'affaire avant le générique final (et le combat contre le pseudo François Hollande).

Même si le jeu n'est pas totalement dans la chronologie officielle de Metal Gear made in Hideo Kojima, on retrouve sa patte et repères habituels avec les évolutions technologiques, le poids de la guerre sur le monde, les enfants soldat et les blagues hors du propos. En dehors de Raiden et un autre personnage, il n'y a pas de lien direct avec la série principale, dommage que le projet initial de situer le titre avant MGS 4, avec la transformation de Raiden en cyborg, n'ait pas été retenu.

La liste des trophées pour le jeu insiste sur les performances et s'adresse clairement aux joueurs adeptes de challenges: je suis venu pour l'histoire et le mythe Metal Gear, je ne suis pas là pour me prendre des murs de coups et combos ratés. Tant pis...

lundi 5 décembre 2016

Double Dragon - Kick Punch Chop Block

Gamin, quand on dépend de ses parents pour avoir de nouveaux jeux, on finit par faire tourner les mêmes titres sur sa console. J'ai du avoir cinq jeux sur ma Game Boy, mais miracle du hasard, mon père avait un jour trouvé une cartouche perdue dans un de ses cars. Re-chance, le jeu était pas trop mal, c'était Double Dragon.

Avant sa version Game Boy, j'avais déjà une certaine histoire avec ce titre: je l'avais découvert en arcade lors de la fête du village, que j'attendais avec impatience chaque année pour découvrir les nouvelles bornes regroupées dans une semi-remorque. J'avais déjà cramé pas mal de pièces de 10 francs avec mon frère pour partir à la recherche de Marian et affronter Willy, le chef de gang et sa mitraillette.
Encore avant, nous avions Renegade sur Amstrad CPC, l'ancêtre occidentalisé de Double Dragon. Egalement créé au Japon par Yoshihisa Kishimoto, le jeu suivait Kunio-kun (lycéen énervé mais au coeur d'or, forcément) se battant pour l'honneur contre d'autres étudiants ou yakuza. Rhabillé avec des gangs façon The Warriors et mafieux de notre côté du monde, le jeu CPC était très coloré et dynamique avec sa musique en boucle, même si les combats se résumaient à une bonne gestion de la foule d'ennemis et de timing d'attaque.

Double Dragon sur Game Boy, c'est un peu la même histoire: les coups disponibles sont plus nombreux (et simples à sortir avec 2 boutons), mais un bon coup de coude en arrière au bon moment permet de régler la plupart des affrontements. En dehors des gros Abobo avec leurs grosses baffes et les experts d'arts martiaux un peu plus énervés, les combats restent simples. Non, le plus grand ennemi de la version Game Boy est l'environnement, avec des séquences de plateforme, une phase où le sol disparait progressivement ou les morceaux de mur qui avancent aléatoirement.

Encore une fois, le jeu peut se plier en une demi-heure, ce n'est pas le genre de titre qui donne envie de s'y replonger, mais il reste bien fichu avec ses graphismes et ses musiques qui restent en tête.

dimanche 4 décembre 2016

Bart Simpson: Escape from Deadly Camp - Aye caramba


Il y a 25 ans environ, j'ai eu une Game Boy. Va pour le féminin avec la portable de Nintendo, elle avait commencé à popper dans la cour de récréation depuis quelque temps, et je ne sais pas comment j'ai fait pour convaincre mes parents de m'en acheter une, alors que j'étais déjà bien collé à l'Amstrad CPC de mon frère... J'ai eu relativement peu de jeux dessus avant de la revendre, mais après les classiques Tetris et Super Mario Land, mon choix de jeu-cadeau suivant s'était porté sur Bart Simpson: Escape from Camp Deadly.

Le jeu avait eu une bonne critique dans Joystick et je devais regarder chaque nouvel épisode sur Canal+: à la manière de Kamp Krusty sorti un an plus tard, Bart et Lisa se retrouvent dans un camp de vacances hardcore, tenu de main de fer par Ironside Burns, le neveu du patron de la centrale nucléaire. L'objectif est alors de s'échapper du camp, en échappant aux autres joyeux campeurs, aux abeilles, vautours, araignées, ours, squelettes et autres atomes ambulants...

Malgré la bonne note chez Joystick, le jeu a semble-t-il eu plus mauvaise presse généralement, et traumatisé une génération de joueurs à voir certaines vidéos sur YouTube. Le jeu peut être dur, mais on reste loin d'un Tortues Ninja sur Nes et son niveau sous-marin (ou surtout son couloir de la mort que je n'ai jamais dépassé).
Dès que l'on a compris comment utiliser (et ne pas perdre) les boomerangs, le jeu consiste à dégommer les ennemis qui se jettent sur Bart de tous les côtés, et gérer l'inertie de ses sauts. Même si le jeu est linéaire et se plie en une demi-heure, on peut noter des choix de chemin, entre une affrontement de boss ou un passage plateforme.
Techniquement ce n'est pas la folie, mais on a tout de même des sprites de bonne taille pour une Game Boy, et un effort sur les voix digitalisées avec Bart lâchant des "eat my shorts" et "aye caramba" quand il se fait toucher.

Pour un jeu à licence, le résultat n'est pas si mauvais. Mais court, pas si difficile que cela, ce n'est pas le genre de jeu qui donne envie de s'y remettre une fois terminé.