lundi 9 décembre 2013

Virtua Fighter 5 - It's the final showdown

Je suis une bille en jeux de versus fighting en 3D. Dans la première moitié des années 90, je pouvais me la raconter sur Street Fighter II version Super Nintendo, avec des heures passées à perfectionner le dragon punch de Ryu et pourrir mes potes dès qu'ils sautaient par dessus un de mes hadokens.
Puis vint la Playstation et la série des Tekken: finis les coups de spéciaux permettant de garder l'adversaire à distance, tout reposait désormais sur les combos à mémoriser et à placer dès qu'une ouverture se présente. Au revoir les quarts de cercle, bonjour le bourrinage en règle des boutons.

Bien des années plus tard, j'ai laissé tomber les jeux de combat, mais une fois de plus mon abonnement Playstation Plus m'a permis de tenter ma chance sur un jeu que je n'aurais jamais essayé sinon: Virtua Fighter 5 Final Showdown.

Je n'ai jamais accroché à la série des Virtua Fighter de Sega: autant les premiers Tekken de Namco pouvaient être fun, avaient des personnages charismatiques et une belle réalisation pour l'époque, la borne d'arcade de Virtua Fighter ne faisait pas tellement envie avec ses combattants faits en briques de Lego. Ils ne pouvaient pas sauter par dessus leur adversaire, faire des boules de feu ou de l'électricité, il fallait être patient et précis pour projeter son adversaire hors du ring ou le mettre KO.

Plus de 15 ans après, la série en est à son cinquième épisode (sans compter les versions intermédiaires façon Street Fighter): pour le béotien que je suis, les personnages ressemblent à autre chose que des Playmobil, mais c'est toujours une affaire de pierre/papier/ciseaux, placé avec le bon timing et enchainé sans s'arrêter. Les animations de certains coups sont impressionnantes, mais vu le peu de plaisir que je prends dans le gameplay, autant jouer à un Dead or Alive pour profiter de graphismes plus... avantageux.

J'ai tout de même passé quelques heures sur le jeu avec le personnage de Sarah (et son combo coups de pied façon karaté), le temps de récupérer les trophées du jeu avant de l'effacer. Après quelques parties en mode solo et une série d'exercices d'entraînement, vint le temps de faire 10 matchs en ligne. Et de comprendre ma douleur. Mes adversaires ont été beaux joueurs, ils ont tous accepté de m'affronter malgré mon score de parfait noob. J'ai du remporter un ou deux rounds avec de la chance et un combo exploité jusqu'à la corde, mais ma domination sur Street Fighter II à l'époque du collège (en mode offline local, sans connaître le terme à l'époque) fait désormais bien pâle figure face à la mondialisation des affrontements en ligne...

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