dimanche 21 décembre 2014

Steamworld Dig - Dig Lazarus Dig

Via mon abonnement PlaystationPlus, je récupère tous les mois des jeux gratuits. Par acquit de conscience, j'essaie de les télécharger et de les essayer un minimum (au moins sur PSVita, le disque dur de ma PS3 était quasiment plein).. Les jeux proposés ces derniers mois sont moins prestigieux que ceux mis à disposition au début du service (effet de bord de l'arrivée de la PS4?), mais on trouve parfois des pépites qui ne paient pas de mine (double combo), comme Steamworld Dig.
* Ennio Morricone en fond sonore*
Dans un monde steam punk ambiance farwest, on dirige un (Nono le) petit robot armé de son foulard, son chapeau et ses bottes, qui hérite de son oncle décédé une pioche et un terrain minier. Si les Shadoks pompaient, notre héros va lui creuser, creuser et encore creuser. Au départ limité par la durée de vie de sa torche et la puissance de sa pioche, de nombreux allers-retours sont nécessaires pour remonter les minerais, joyaux et autre butin récupéré dans les profondeurs de la mine. Mais par la suite, on achète de meilleurs équipements et différents upgrades, permettant de retourner creuser plus rapidement, de découvrir des nouvelles zones, et s'enfoncer toujours plus loin...

A partir de cette idée simple et répétitive, le jeu devient pourtant très addictif, et l'on a envie de récupérer un maximum de pierres précieuses, tout en massacrant les pauvres bestioles ou irradiés perdus dans le tréfonds de la Terre. On s'émerveille quand on découvre des nouvelles capacités pour notre robot, le transformant en une machine à creuser de plus en plus efficace. Le jeu est assez simple, mais il arrive assez souvent de s'auto-piéger, avec des coups de pioche ou de foreuse mal calculés, rendant le voyage retour impossible, ou déclenchant une réaction en chaîne avec les barils d'explosifs ou les rochers (façon Boulder Dash sur CPC).

Puis vient le moment où l'on touche le fond de la mine, on affronte un boss... et c'est terminé. J'ai mis environ 6 heures à terminer le jeu (une fois de plus sur console portable, en regardant la TV en même temps), avec un rythme tranquille afin d'explorer les cavernes au maximum, mais j'aurais bien continué à creuser, creuser, creuser...

samedi 20 décembre 2014

PixelJunk Shooter Ultimate - Spaces Oddities

Cela fait un bon moment que je n'ai pas parlé (ou rejoué à) de vieux jeux, mais ces dernières semaines ont été l'occasion de faire une série de jeux "indépendants", ce terme étant désormais plus relatif aux ambitions placées derrière un jeu, en opposition avec les mastodontes dits triple-A (du type Call Of Duty, Assassin's Creed & co qui reviennent chaque année), qu'aux structures les développant (Sony et Ubi Soft ont ainsi leurs propres titres "indés"). Pour débuter ce récapitulatif, quoi de mieux qu'une nouvelle édition 1.5 de deux titres que j'avais appréciés sur PS3: PixelJunk Shooter Ultimate.
A bord d'un petit vaisseau spatial, le joueur doit s'enfoncer dans les entrailles d'une planète pour sauver (à grands coups de grappin) des mineurs et scientifiques pris au piège dans des grottes, glaciers et vestiges d'une ancienne civilisation extra-terrestre. Le jeu s'apparente plus à un titre d'exploration qu'à un shoot-em-up pur jus, de par ses contrôles particuliers (les vaisseaux se sont pas soumis à un scrolling automatique), son aspect découverte et ses interactions avec l'environnement, en particulier les différents types de fluides: eau, lave, gaz... Les développeurs ont bien étudié leur mécanique des fluides pour proposer un rendu réaliste de ces différents éléments, et offrir un véritable plaisir pour les manipuler (ou se faire piéger).

Le premier épisode était très agréable à jouer, et du fait de sa structure (3 mondes divisés en 5 niveaux chacun), il était possible d'y jouer un peu chaque jour en complétant un ou deux niveaux. Relativement facile, il se terminait sur un bon cliffhanger des familles, annonçant une suite. Celle-ci arriva quelque temps après ma fin de partie sur le premier opus, et dès les premiers niveaux, la difficulté présente un pic assez inhabituel: les ennemis sont plus nombreux, vifs et agressifs, et les boss deviennent des machines à casser l'index droit, crispé sur la gâchette de la manette.

Plus un DLC géant qu'une véritable suite, le deuxième épisode proposait 3 nouveaux mondes, et permettait de clôturer de manière satisfaisante l'histoire de cette mission de sauvetage. Si les premières heures pouvaient être frustrantes, le plaisir de la découverte refaisait rapidement surface avec de nouveaux éléments (les sucs gastriques) et des idées de gameplay: le dernier monde est très bien pensé sur ce point avec l'utilisation de la lumière pour se guider à travers les ténèbres. Finir cet épisode demande beaucoup plus d'investissement (certains boss m'ont réellement fait criser), on se rapproche des réflexes et mécaniques usuelles des shooters classiques (avec un clin d'oeil appuyé dans le dernier niveau bonus), mais la satisfaction n'en est que plus grande.

J'ai eu l'occasion de me replonger dans ce sujet en cette fin d'année avec cette version "Ultimate", regroupant les deux épisodes, sortie sur PSVita: si le gameplay et les niveaux sont identiques, les graphismes sont légèrement plus fins, mais les bruitages ont été bien améliorés: être sous l'eau rend les bruits sourds par exemple, l'immersion est surprenante. Et à ma grande surprise, les derniers boss n'étaient plus aussi terribles que lors des affrontements sur PS3. Est-ce que je me suis amélioré avec le temps? Est-ce le fait de déjà connaître leurs patterns et d'avoir révisé avec des vidéos sur YouTube? Le jeu est parfaitement adapté à cette version mobile, j'y ai pas mal joué en regardant distraitement des émissions TV en même temps: ce semi-relâchement expliquerait-il ma meilleure approche des derniers niveaux? Un passage rapide par le mode multi-joueur m'a tout de même rapidement fait comprendre que mon niveau de tir et pilotage n'était en fait pas terrible...