dimanche 30 juin 2013

Ōkami - Un jeu qui a du chien... ou un loup.

Quand j'ai débuté ce blog, je souhaitais revenir sur mes souvenirs de vieux jeux, en remontant en particulier sur l'époque de l'Amstrad CPC. Mais le temps libre était ce qu'il est (c'est à dire limité), j'ai du mal à tenir un rythme satisfaisant pour proposer des chroniques du temps jadis. C'est également la faute aux jeux actuels (en particulier ceux que j'apprécie), qui nécessitent un sacré investissement pour les boucler, et plus encore si on souhaite les retourner de fond en comble.

Et justement, Ōkami est un très bon exemple de jeu bouffe-temps. Avec ma première PS3 version FAT, j'avais joué à la version PS2, mais lâché la manette au début du dernier tiers de l'aventure: mon compteur affichait déjà 40 heures de jeu, et une certaine lassitude avait eu raison de ma patience. Avec le recul, je me rends compte que je jouais relativement mal, vu comme je bataillais sur des combats finalement simples.
HD, la seconde vie des bons jeux.
Trois ans plus tard, la version HD est l'occasion pour moi de clore ce jeu une bonne fois pour toutes. Je retrouve donc Amaterasu, la déesse du soleil réincarnée dans un loup blanc, en charge de nettoyer un simili-Japon médiéval fantastique de ses démons, tout en se coltinant l'insupportable Issun sur son dos. Et force est de remarquer que les réflexes reviennent rapidement: on retrouve facilement ses repères, où annuler, comment résoudre les énigmes, et le tout en étant plus efficace que lors de sa première partie. Résultat des courses, j'atteins le point où je m'étais arrêté 3 ans plus tôt au bout d'environ 25 heures. Et dire que les speed runners terminent ce jeu en moins de 2 heures...

Le jeu était très beau sur Playstation 2, il est véritable sublime avec cette conversion HD. Le rendu façon pinceau apporte une poésie particulière au titre (heureusement que les développeurs ont abandonné l'approche initiale, plus réaliste, visible en vidéo bonus en fin de jeu), le bestiaire tire ses références dans la mythologie japonaise (avec des têtes connues comme le renard à neuf queues). On retrouve aussi les longues phases de dialogues que l'on ne peut pas accélérer, sur fond de bruitages de voix énervants.

Mais l'aventure façon Zelda avec donjons et aptitudes à débloquer est véritablement prenante, la difficulté n'est jamais frustrante et même la collecte d'items ne prend pas un temps fou: il m'aura fallu 45 heures pour récupérer tous les objets et quêtes secondaires (dont les poissons à pécher) et obtenir tous les trophées. A sa sortie, le jeu a connu un succès d'estime, récoltant de très bonnes critiques mais de faibles ventes. Est-ce lié à sa sortie sur une PS2 en fin de vie, ou un univers trop marqué et peu attractif pour le grand public du jeu vidéo?

A voir si un jour je poursuis l'aventure sur DS avec la suite, Ōkamiden, où on prend les mêmes et on recommence, en version mini.

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