dimanche 9 juin 2013

Rampage, Arkanoid - One less brick in the wall

A force de regarder ce bout de peinture décollé du mur de ma chambre, j'ai fini par craquer en le grattant. Résultat, un beau trou au milieu du mur. Vu l'état du reste de la peinture et les autres fissures, c'était le signe pour m'attaquer enfin à la remise à neuf de la chambre de mon appartement.
Après un détour par le magasin de bricolage, équipé d'un décapeur thermique, de gants, d'un masque à poussières, de lunettes protectrices et d'une spatule, j'ai attaqué la mise à nu effrénée de ce fameux mur. Et c'est long. Très long. Si j'en crois mon expérience CPCiste, il y a d'autres moyens plus radicaux pour faire de grands travaux, tirés de l'arcade.

Avec l'option Rampage, c'est la destruction d'immeubles sans dynamite, mais avec monstres géants. Jouable à trois, il permet de contrôler des pseudo Godzilla, King Kong et un loup-garou non identifié, lâchés dans des grandes villes pour faire un peu de place et relancer l'emploi dans le bâtiment.
"Quand on arrive en ville..."
Une ville, trois bâtiments, des voitures et hélicos de police, des bonus et malus qui apparaissent une fois les fenêtres détruites, et des humains à dévorer. On cogne jusqu'à tout réduire en poussière, puis on passe à la ville suivante, réplique de la précédente avec un petit coup de peinture et un nombre d'étages différent.
Le jeu est très basique, rapidement lassant seul, mais très drôle à plusieurs. Joie de frapper, plaisir de détruire, la coopération laisse rapidement la place aux coups bas, juste pour la satisfaction de faire tomber un autre joueur du haut de son building.
L'architecture façon Valérie Damidot
Mais il est également possible de casser du mur avec une simple balle. Cela tombe bien, c'est le but des bien nommés casse-briques, avec son plus célèbre représentant Arkanoid.
Les mystères de l'île de Pâques 
Pour une raison qui m'échappe, un vaisseau spatial en forme de raquette doit faire rebondir une balle et détruire des briques pour passer de niveau en niveau, et affronter en dernier boss un moaï appelé Doh. Pour faciliter cette quête après la petite balle, des bonus permettent d'élargir la raquette, d'avoir un multiball, ou grande joie être équipé d'une mitraillette.
Je n'ai jamais la patience ni persévérance pour avancer dans ce jeu. J'arrivais souvent dans une situation où il reste une brique au milieu d'un tableau ou plaquée derrière des blocs indestructibles, et la balle rebondit dans tous les sens sans jamais toucher cette fichue dernière brique. Pour moi, le jeu était aussi passionnant que s'entraîner au tennis avec un mur.
Garder une grande raquette ou prendre le bonus collant? Dilemme....
 Le jeu est très coloré, mais les bruits et musiques font tout le charme de cet univers qui a été adapté depuis l'arcade sur toutes les plateformes du moment, jusqu'aux machines actuelles.

Mais le principe du casse-briques est limité, les épisodes suivants ont un air d'extension avec de nouveaux niveaux, sans changement fondamental du gameplay ou des idées. Il n'y a qu'à regarder l'épisode suivant, Arkanoid 2, sous titré Revenge of Doh.
Ca fait peur...
On prend les mêmes et on recommence. Il y a quelques idées par ci par là, avec deux sorties à la fin de chaque niveau (chacune menant à un tableau différent), quelques bonus en plus (dont un bel effet de traîne), une physique du rebond de la balle différente et un mid boss qui accompagne Doh dans sa revanche.
Pour le paresseux de la brique que j'étais, ce deuxième épisode avait l'avantage d'avoir un cheat code pour passer au niveau suivant. Le combat final contre Doh se terminait assez rapidement, la balle avait tendance à se coincer dans un coin de sa tête. Tout ça pour quelle lignes de texte en guise de fin...
Ah, quel bel effet...
C'est étrange que les jeux vidéos proposent plus souvent la destruction que la construction ou la rénovation. Bizarre qu'un jeu du type Painter Simulator n'existe pas: cela m'aurait donné quelques pistes pour aller plus vite avec le nettoyage de mon mur...

Rampage version CPC
 
Arkanoid, avec ses musiques
 
Arkanoid 2

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