mardi 25 juin 2013

Infamous - The Good, the Bad, the Ugly

Les beaux jours tardent à pointer le bout de leur nez, mais il est tout de même temps de faire du ménage sur le disque dur de la PS3. Les nouveautés du Playstation Plus se succèdent, mais si pas de place, pas de téléchargement.

Parmi ces jeux poussés vers la sortie se trouve Infamous. Récupéré il y a plus de 2 ans, ce titre avait été offert gratuitement en téléchargement suite au piratage du Playstation Network en Avril 2011. Rah, des millions d'informations personnelles et bancaires hackées et transmises dans la nature, et des services KO pendant 3 semaines. Pour se faire pardonner, Sony offrit une sélection de jeux avec le programme "Welcome Back", prémices du Playstation Plus.
I hit the city...
Parmi ces jeux se trouvait Infamous (ou inFAMOUS pour les gens dans le vent), un joyeux mélange d'Assassin's Creed et GTA sur fond de pouvoirs et de côtés lumineux et obscur. C'est l'histoire de Cole, livreur de son état, qui se retrouve chargé de pouvoirs électriques, et au centre d'une explosion mettant sa ville d'Empire City en quarantaine. S'en suit l'arrivée de gangs, du FBI et de super vilains, instaurant un joyeux bordel dans la ville. Cole va devoir remettre de l'ordre dans tout ça, via de nombreuses missions et quêtes secondaires, avec le lot habituel d'objets à collecter au passage.

Afin de se distinguer de ses aînés open-world, Infamous propose un héros découvrant peu à peu de nouveaux pouvoirs électriques, tout en choisissant son orientation vers le bon ou le mauvais côté de la force. Cole verra son aspect évoluer en fonction de son orientation, ainsi que la perception des passants qui peuvent par exemple lui jeter des canettes sur le crâne (avant de se faire cramer la tête en retour). Mais côté scénario, l'impact reste minime: quelque soit l'orientation choisie, les mêmes évènements se produiront, avec les mêmes conséquences. Le twist final apporte une petite touche WTF à l'histoire, avant de laisser la porte grande ouverte pour le deuxième épisode. Faudra que je le télécharge aussi celui-là, un des premiers arrivés sur le Playstation Plus...

Au delà de son histoire et ses personnages peu attachants (mention spéciale à Zeke, le sosie d'Elvis qui retourne sa veste), le jeu a un certain charme même si il n'a pas la classe de ses illustres prédécesseurs. Malgré son design survet / sac à dos et une démarche ponctuée d'un bruit de sangles énervant, on apprécie le personnage petit à petit, en le faisant grimper le long des murs tel un Ezio Auditore option SpiderMan, faire du surf sur des câbles électriques, ou dézinguer du bad guy et du simple passant avec des décharges électriques. Et on a envie de libérer chaque quartier, de retrouver chaque fragment pour augmenter ses pouvoirs, et glaner au fur et à mesure les différents trophés.

La collectionnite marche à plein pot: déjà fini une première fois en mode nice guy, j'ai repris l'aventure en version côté obscur quelques mois plus tard. Et comme souvent avec des jeux aussi vastes, la deuxième couche a plus de saveur que la première: fini l'errance des premières heures, on sait où aller, que faire, comment optimiser ses déplacements et ses missions... Résultat des courses, tous les trophées collectés, et le fameux Graal du Platinum dans la poche.

Après ce fait d'armes, Infamous peut rejoindre la cohorte des jeux essorés, séchés et pliés dans tous les sens, puis supprimés du disque dur. Les pauvres n'ont pas de boîte, ils ne prendront pas la poussière sur une étagère en souvenir de dizaines d'heures passées à chercher le moindre item, mais ils laisseront tout de même leur trace sur ce blog, mausolée de mes expériences vidéoludiques, afin de passer sur d'autres titres.

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