lundi 10 juin 2013

Thomas was Alone - La tête au carré


Thomas était seul. Il n'était qu'un petit rectangle rouge perdu dans un décor minimaliste, qu'il devait traverser pour trouver sa porte de sortie et passer au niveau suivant. Mais il n'était pas si seul: rapidement, il rencontre d'autres rectangles (dont j'ai oublié les noms) avec leurs propres couleurs et propriétés physiques. Ils devront coopérer pour passer les quelques obstacles et avancer dans leur quête.

Leur épopée à angles droits était racontée par un narrateur so british, mais qui n'arrivait pas à maintenir mon attention: une histoire d'intelligence artificielle, de conflits et jalousies entre nos amis rectangulaires poursuivis par des nuages de pixels, ou quelque chose de cet ordre.

D'un seul coup, Thomas disparaît. De nouveaux personnages prennent sa place, mais en fait je m'en fiche, je ne m'étais pas attaché à lui malgré des dizaines de tableaux à le faire sauter par dessus de l'eau bouillante et sur des boutons. Quelque chose a du m'échapper, mais je n'ai trouvé aucun charme dans ses traits, dans son personnage: pas assez de rondeurs, d'aspérités. Thomas était lisse, froid, inexpressif. Les embûches sur son parcours étaient plutôt simples, le tout ressemblait à une promenade de santé. Le tout jusqu'à une grande lumière blanche et... Fin.

Heureusement, Thomas Était Seul était gratuit, et court. Un petit tour et puis s'en va, effacé à jamais du disque dur de ma PS3. Adieu petit rectangle.

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