jeudi 18 juillet 2013

Borderlands - Raiders of the Lost Vault

Borderlands faisait partie de ces jeux dont j'entendais régulièrement parler, sans que cela ne fasse partie de ma wishlist ou de mes types de jeu préférés. Encore une fois, l'offre gratuite via le Playstation Plus était trop tentante: ce jeu a fait partie des premiers disponibles lors du lancement du service pour l'été 2012, mais étant loin dans ma liste de priorités et vu le temps à priori nécessaire pour le boucler, il a fallu arriver jusqu'à ce chaud mois de Juillet 2013 pour m'y mettre enfin.
"They put a bullet in your head!!!"
Borderlands, c'est l'histoire de chasseurs de primes à la recherche du Vault, un lieu sacré où se trouveraient des trésors laissés par une ancienne civilisation. Ou à peu près. Le scénario est dévoilé petit à petit au fil des missions via quelques dialogues mais surtout les descriptifs et résumés des missions. Je ne suis pas mis en mode RPG, mais plutôt FPS, donc mon cerveau n'a pas suivi les nuances de l'histoire, même si elles se résument à 2 ou 3 révélations qui n'ont rien de percutant. Comme disent nos amis portugais: "c'est le bourdel". Bourdel-lands quoi.

Car Borderlands est un FPS matiné de RPG: l'aventure démarre avec le choix d'un personnage parmi 4, qui définit la classe de son avatar: au choix, on trouve la brute épaisse, le tueur à la lame ou au fusil sniper, la fille aux pouvoirs psy et le soldat-troufion de base. Suivant les pistes d'un guide afin de ne pas trop trainer sur ce jeu, j'ai pris la fille psy, nommée Lilith, et sans le vouloir mon style de jeu a dérapé vers un sadisme certainement pire que si j'avais pris le berserker...

On est donc en vue subjective avec plusieurs armes à disposition, des munitions et du corps-à-corps, les éléments classiques d'un FPS qui se respecte (et qui fait comme ses nombreux voisins). Mais dès les premiers affrontements, oh joie de la découverte, on voit les points de vie perdus par les ennemis s'afficher, et leur mort rapporte des points d'expérience. Ah, la douce sensation quand son personnage prend un niveau, et que l'on peut développer ses spécialités sur un arbre de compétences... La spécialiste de la fille psy est une sorte de changement dimensionnel (mode phase), lui permettant de se déplacer plus vite, mais aussi infliger des dégâts en entrée et sortie de cet été. Et de plus, elle maîtrise les attaques élémentaires. Et là, on commence à jouer au Dexter de base.

De nombreux types d'armes sont disponibles (pistolets, revolvers, snipers, mitraillettes, lance-roquettes, etc.) avec chacune son niveau et ses caractéristiques propres en terme de dégâts, précision, coups critiques et forme. On trouve même des Gun Blades qui feront plaisir à tous ceux qui n'ont pas aimé FF VIII. Mais une des caractéristiques les plus intéressantes est le type d'élément: certaines armes peuvent enflammer l'adversaire, le faire exploser, l'électrocuter ou le dissoudre, avec plus ou moins de succès selon l'ennemi sur lequel on teste l'outillage.
Et là, alors que les graphismes donnent une patine cartoon à un univers façon Mad Max, on passe directement dans la catégorie 18+: les soldats électrocutés ont la chair du crâne qui disparaît, afin que celui-ci n'exploser aux 4 coins de la carte, les ennemis enflammés hurlent à la mort, mais ce n'est rien face à la douleur ressentie lors d'une dissolution en live d'une pauvre victime. J'ai fait une grosse partie du jeu avec deux fusils à pompe chargés à l'acide: le résultat n'a pas été beau à voir dans leurs rangs...

Le jeu ressemble à un cousin de Bioshock (publié aussi chez 2K Games), de par le look de certains items achetables, mais aussi cette sorte d'humour noir que l'on ressent face aux ennemis. On n'est pas chez Call of Duty ici: les monstres et compagnie ont des têtes issues des films de Trauma, mention spéciale aux psychos qui te sautent dessus façon kamikaze ou les nains propulsés à chaque tir de leur fusil. Et très rapidement, on se laisse prendre au jeu de ce massacre en série, que ce soit via des tirs de snipers jouissifs en pleine tête, une approche rentre-dedans à grands coups de fusil à pompe dans la tête ou façon Carmageddon au volant d'un buggy.

J'ai fini le jeu en une vingtaine d'heures en faisant toutes les quêtes annexes, pour arriver à un sympathique niveau 36. Je n'ai rien compris à la fin, mais ce n'était pas le but de cette aventure. A la manière d'un Indiana Jones, l'objet de cette quête n'était qu'une excuse pour vivre des aventures palpitantes, ici sur fonds de tripes fondantes et de corps-à-corps chaleureux.

Je vais peut-être passer à un jeu plus Peace & Love à présent...

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