dimanche 11 décembre 2016

Metal Gear Rising: Revengeance - The Way of the Sword

Poursuite de mes aventures dans l'univers de Metal Gear, un petit détour s'impose sur un jeu qui porte le nom et la couleur de la série, mais s'en éloigne pour proposer autre chose, Metal Gear Rising: Revengeance.


Situé quelques années après MGS 4 (dans le lointain futur de 2018), le jeu suit Raiden, cyborg-ninja de son côté et employé de la société militaire privée Maverick. Suite à une opération de protection qui tourne mal, Raiden se retrouve opposée aux membres de la société Desperado, et un complot à grande échelle visant à lancer des conflits pour booster l'économie et renverser le président des Etats-Unis.

C'est beau, ça claque, ça tranche: pas d'infiltration ici (ou tellement inefficace qu'on l'oublie), PlatinumGames utilise son expérience en guise de beat them up pour proposer un titre qui cadre avec la personnalité du héros assoiffé de sang. Le système de découpe au sabre est bien trouvé, mais comme pour l'ensemble des coups j'ai eu beaucoup de mal à m'habituer au maniement, découvrant même que l'on pouvait déplacer la caméra lors des phases ralenties en galérant contre le dernier boss (et ses missiles à aligner...).
On sent une certaine parenté avec Bayonetta, mais l'ensemble me semblait être plus fluide et couler de source du côté de la sorcière chevelue: les combos pouvaient être testés durant les temps de chargement, le système de contre était plus simple, le tout était plus instinctif. J'ai eu beaucoup de difficultés à m'adapter à Raiden: heureusement que le jeu est relativement court sinon j'aurais lâché l'affaire avant le générique final (et le combat contre le pseudo François Hollande).

Même si le jeu n'est pas totalement dans la chronologie officielle de Metal Gear made in Hideo Kojima, on retrouve sa patte et repères habituels avec les évolutions technologiques, le poids de la guerre sur le monde, les enfants soldat et les blagues hors du propos. En dehors de Raiden et un autre personnage, il n'y a pas de lien direct avec la série principale, dommage que le projet initial de situer le titre avant MGS 4, avec la transformation de Raiden en cyborg, n'ait pas été retenu.

La liste des trophées pour le jeu insiste sur les performances et s'adresse clairement aux joueurs adeptes de challenges: je suis venu pour l'histoire et le mythe Metal Gear, je ne suis pas là pour me prendre des murs de coups et combos ratés. Tant pis...

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