jeudi 1 septembre 2016

Pokemon Go - Feel Good Hit of the Summer

Déjà trop vieux à l'époque, je suis passé à côté de la vague Pokemon à la fin des années 90: j'avais revendu ma Gameboy depuis des années, je ne connaissais pas le dessin animé et le concept de collection me passait au dessus de la tête. J'avais essayé de jouer au premier jeu via un émulateur sur le PC de mon frère, mais j'ai juste réussi à la faire planter et passer par la case réinstallation.
Et nous voilà à l'été 2016 où d'un seul coup, un jeu mobile affole le monde, au point de faire la une des journaux télé: Pokemon GO.


La vague avait commencé par toucher de nombreux pays, puis le monde, sauf un petit pays qui résistait à l'envahisseur, avec l'application indisponible officiellement en France. Une rapide recherche Google a permis à beaucoup de découvrir les joies du téléchargement de fichiers apk et de commencer à se balader dans les recoins de l'hexagone. Et cela m'a fait sourire de sortir du métro un 14 juillet, et tomber sur des groupes de dresseurs découvrant les joies du 14e arrondissement.

Puis vient le jour de la sortie officielle, et la curiosité m'a poussé à voir de quoi il en retournait. Grave erreur, c'était parti pour rester collé à l'écran de mon téléphone et guetter tout signe de mouvement d'un Pokemon à proximité. Alors en vacances en Bourgogne, la réception n'était pas souvent en 4G, et les monstres de poche ne se bousculaient pas au portillon. Mais malgré tout, la moindre église ou mairie était devenue une arène protégée par des monstres déjà bien expérimentés, et chaque promenade à travers champs ou forêts était l'occasion de dénicher de belles surprises.

Et de retour sur Paris, c'était le moment de rager car le Pokestop à proximité de mon appartement était juste au delà de la limite d'activation... Chaque passage de tramway en allant vers le boulot était l'occasion d'essayer d'attraper des pokemons au passage, le téléphone calé au fond du sac, tout en emmagasinant les kilomètres pour les oeufs à éclore. Le titre a apporté une nouvelle image du jeu vidéo, le faisant sortir des salons et chambres pour le plein air, poussant les joueurs à échanger et participer dans le monde physique. C'était impressionnant de voir la foule au parc de la Villette courir dès l'apparition d'un Léviator, pour des raisons différentes de celles connues depuis 2015.

Et puis les beaux jours sont partis, mon manque d'intérêt pour Pokemon s'est réveillé (le jeu ne propose pas un gameplay très intéressant), et je l'ai désinstallé. "L'été qui s'achève, tu partiras, à cent mille lieues de moi..."

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