vendredi 22 janvier 2016

Contrast - Moon Shadow

Depuis que j'ai acheté une PlayStation 4, j'ai la grande joie d'avoir encore plus de jeux (semi-gratuits, via abonnement) à essayer, ou en plein complétiste, à faire à 100% avec tous les trophies. Heureusement, certains sont assez courts, rapidement pliés, et ne donnent pas envie d'y retourner, comme Contrast.
Un des premiers projets "indépendants" arrivé sur la PS4 via Kickstarter, le titre propose une atmosphère originale, avec un retour aux années 1920 à l'époque des cabarets, dans une ville européenne rappelant fortement celle de Gravity Rush, avec son architecture et son côté flottant / déstructuré comme dans un rêve. Le joueur contrôle Dawn, une acrobate pouvant se transformer en ombre et se déplacer dans les murs sur un plan en deux dimensions. L'idée est très bonne, l'exécution mal réalisée.

En déplacement 3D, le personnage est extrêmement raide, avec une physique rendant les déplacements peu agréables, et sujets à de nombreuses approximations dans les collisions. Le résultat est plus convaincant dans les passages en 2D, certains rappelant le très bon Limbo, mais les mécaniques liées à l'ombre sont encore imprécises, en particulier dans ces passages où des objets doivent être déplacés pour projeter leurs ombres, et créer ainsi des éléments de plateforme. On voit rapidement ce qu'il faut faire, mais déplacer les objets pour résoudre les énigmes n'apporte aucune satisfaction tellement la mécanique est lourde.

Dommage, c'est le mot principal qui me vient à l'esprit pour Contrast. L'univers est original, l'histoire au parfum de film noir est relativement plaisante (malgré une gamine insupportable, peu aidée dans ses dialogues), mais les mécaniques employées sont trop lourdes pour apporter du plaisir du jeu. Tant pis, au moins cela aura duré moins de 4 heures...

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