lundi 14 janvier 2013

Amstrad CPC - Le déclic

L'arrivée d'un Amstrad CPC à la maison a été la véritable révélation côté jeux vidéos. J'avais 6 ans en 1986, mon frère avait coinvaincu mes parents de lui acheter un ordinateur. Je ne sais pas si il a sorti le fait qu'on pouvait travailler avec ou avoir des utilitaires, mais au final c'était bien pour jouer.
On a donc eu droit à l'Amstrad CPC 6128, soit le top de la gamme à l'époque: lecteur disquette, écran couleur, 128 ko de RAM, le grand luxe pour 3990 francs.




La classe
Par rapport à l'Atari VCS 2600, le gros avantage était de ne plus avoir à squatter l'écran TV du bureau: l'ordi était (et est toujours) installé dans la salle de jeux (avec Légo, Playmobil et jeux de société), sur une table à côté de la porte. En allant vers la salle de jeux, on voyait forcément l'écran, et le jeu en cours. C'est comme ça que j'ai dû découvrir les jeux CPC, en regardant du coup de l'oeil, depuis le couloir, mon frère jouer aux premiers softs qu'il avait récupéré.

Le CPC a marqué beaucoup de monde, moi y compris, pour ces quelques détails qui faisaient son charme:
- l'écran de démarrage, fond bleu, caractères jaunes avec le curseur sous Ready
- le bruit du curseur quand on essaie de le déplacer contre un bord, ou du lecteur en train de lire une disquette 3 pouces
- les commandes pour lancer un jeu: "cat" pour voir les fichiers sur la disquette, puis run "<jeu>.bas, ou |cpm dans certains cas, pour une raison qui m'échappe toujours

Perso, il y avait le plaisir d'avoir un vrai clavier, avec des touches qui faisaient du bruit à la manière d'une machine à écrire. Pas comme ces MO5 de l'école avec leurs touches souples, et leur terminal central.

Mais le vrai plaisir venait avec les jeux. Pour en profiter, le joystick de l'Atari VCS 2600 a été largement mis à contribution, et aura largement souffert sur la ludothèque du CPC.
I'm a survivor...
Le nombre de jeux disponibles augmentait très rapidement (merci le pirat... le copie de sauvegarde), mon frère notait dans un répertoire alphabétique les titres disponibles. Quand il laissa tomber le CPC (ou l'ordi comme on disait), je repris le flambeau en complétant le répertoire avec les nouveaux titres, puis en notant les jeux sur 20, puis en faisant des dessins illustrant chaque jeu (talent très discutable qui n'a pas été développé depuis), puis en comptabilisant le nombre de fois que je terminais un jeu.

Plus de 20 ans plus tard, j'ai retrouvé ce calepin chez mes parents, dans un carton contenant toutes les boîtes de jeu et autres disquettes). Le CPC est toujours là, il marche encore, seul le lecteur de disquette a rendu l'âme. Mais les merveilles de la technologie donnant désormais accès à des émulateurs, je peux rejouer à ces titres. L'occasion de revenir sur ces jeux dans de futurs messages de ce blog.

Plus d'infos sur le CPC: http://recreavie.com/02-nostalgie-05-temps-geeks-04-amstrad-cpc.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire