L'arrivée d'un Amstrad CPC à la maison a été la véritable révélation côté jeux vidéos. J'avais 6 ans en 1986, mon frère avait coinvaincu mes parents de lui acheter un ordinateur. Je ne sais pas si il a sorti le fait qu'on pouvait travailler avec ou avoir des utilitaires, mais au final c'était bien pour jouer.
On a donc eu droit à l'Amstrad CPC 6128, soit le top de la gamme à l'époque: lecteur disquette, écran couleur, 128 ko de RAM, le grand luxe pour 3990 francs.
La classe |
Le CPC a marqué beaucoup de monde, moi y compris, pour ces quelques détails qui faisaient son charme:
- l'écran de démarrage, fond bleu, caractères jaunes avec le curseur sous Ready
- le bruit du curseur quand on essaie de le déplacer contre un bord, ou du lecteur en train de lire une disquette 3 pouces
- les commandes pour lancer un jeu: "cat" pour voir les fichiers sur la disquette, puis run "<jeu>.bas, ou |cpm dans certains cas, pour une raison qui m'échappe toujours
Perso, il y avait le plaisir d'avoir un vrai clavier, avec des touches qui faisaient du bruit à la manière d'une machine à écrire. Pas comme ces MO5 de l'école avec leurs touches souples, et leur terminal central.
Mais le vrai plaisir venait avec les jeux. Pour en profiter, le joystick de l'Atari VCS 2600 a été largement mis à contribution, et aura largement souffert sur la ludothèque du CPC.
I'm a survivor... |
Plus de 20 ans plus tard, j'ai retrouvé ce calepin chez mes parents, dans un carton contenant toutes les boîtes de jeu et autres disquettes). Le CPC est toujours là, il marche encore, seul le lecteur de disquette a rendu l'âme. Mais les merveilles de la technologie donnant désormais accès à des émulateurs, je peux rejouer à ces titres. L'occasion de revenir sur ces jeux dans de futurs messages de ce blog.
Plus d'infos sur le CPC: http://recreavie.com/02-nostalgie-05-temps-geeks-04-amstrad-cpc.html
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