dimanche 22 novembre 2015

Xeodrifter - Minitroid

Pour faire un break dans ma découverte de la saga Metal Gear, rien ne vaut un petit jeu sorti de presque nulle part (de mon abonnement Playstation Plus en fait, vu que j'achète rarement des jeux), et qui m'a occupé quelques heures: Xeodrifter.
A man and his gun.
Alors qu'il était en vadrouille dans à travers l'espace dans son vaisseau, notre personnage se prend un astéroïde, détruisant son propulseur hyper-espace (ou autre appareil dans cette idée). Coup de chance, il se retrouve dans un système avec 4 planètes, contenant de quoi réparer son vaisseau. Armé de son petit flingue, il part explorer les différents mondes, tuer la faune locale et récupérer son dû.

Petit jeu sympathique, Xeodrifter fait immédiatement penser à Super Metroïd de par son gameplay, son système d'évolution des capacités du personnage (amélioration du tir, accès à la super-vitesse et au super-saut,etc.) et ses environnements aliens. Techniquement, le jeu semble se situer entre des sprites 8-bit façon NES ou même CPC (certains éléments me rappellent le coloré et hyper-difficile Cybernoid), mais avec une richesse de couleurs et un gameplay 16-bit (bref, c'est un jeu 12-bit).
Revers de la médaille, l'hommage est tellement évident qu'il n'y a aucune surprise sur les sensations de jeu: Nintendo avait très bien géré ce modèle de gameplay avec Super Metroid, Metroid Zero et Metroid Fusion, et on retrouve ici les mêmes sensations, en version cheap: les ennemis sont peu nombreux et assez inoffensifs, et côté boss c'est la crise budgétaire avec le même ennemi qui doit revenir 7 fois! Certes, ses patterns d'attaque se complexifient, mais un changement de palette n'est pas suffisant pour masquer cette misère... Il y a quelques bonnes idées (le changement de plans, déjà exploité par le développeur Renegade Kid dans son jeu Mutant Mudd, ou la séquence pour achever le dernier boss), mais l'ensemble est trop répétitif ou déjà vu.

Connaissant ses propres limites, le jeu se termine très rapidement (moins de 3 heures pour ma part, en explorant et récupérant 100% des items), ce qui est parfait pour faire une transition entre de plus grosses productions. Le titre se termine de manière aussi mystérieuse qu'il avait commencé, sans information sur les intentions de cet astronaute perdu.
Avec le recul, il fait preuve d'une violence démesurée pour récupérer les pièces de son vaisseau, alors que les habitants des différentes planètes ne lui ont rien demandé. Ce jeu serait-il en fait une critique de l'impérialisme de certains états quand ils doivent subvenir à leurs besoins? Certainement pas, mais face à une telle situation, il aurait été amusant d'avoir accès à des options de dialogue ou furtivité. Mais bon, qui dit action dit flingues, alors tuons gaiement pour réparer notre vaisseau...

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