dimanche 11 août 2013

Bruce Lee - Un sumo, un ninja et des palets...

Après The Legend of Kage, je me suis rendu compte que le CPC comptait de très nombreux jeux avec des ninjas. Les ninjas, c'était un peu les zombies des années 80: ils étaient cool ils étaient beaux, on les voyait au cinéma (ah, Michael Dudikoff...), et on savait que l'on allait avoir sa dose d'action et de tatanes dans la tête. Sentant le bon filon, les développeurs de jeux vidéos ont rapidement donné dans le kung fu et les arts martiaux, dont ce jeu inspiré de la légende des années 70, Bruce Lee.
Avec un beau logo de l'éditeur.
Le scénario du jeu n'a rien à voir avec les films de Bruce Lee: un démon terrorise la région, charge à Bruce de lui mettre une raclée et récupérer son trésor au passage. Bruce Lee s'infiltre dans sa forteresse, et va devoir éviter des pièges, ouvrir des passages et affronter des ninjas et sumos afin d'atteindre le boss.
Sur ce postulat ultra-classique, on retrouve un bon petit jeu sympathique. Vu son ancienneté, il ne faut pas être trop exigeant, mais le programme offre un minimum de plaisir avec peu de choses. Il faut passer d'écran en écran, souvent en récoltant des lampions pour ouvrir une porte vers une nouvelle section. Et c'est avec une grande joie que j'avais découvert un passage secret (ou bug) qui permet de gruger la première moitié du jeu.
3e écran, on se baisse dans le coin droit... et magie du passe-murailles.
Côté ennemis, on n'affronte que LE ninja et LE sumo (vert, façon Hulk), ceux-ci apparaissant en duo dans la plupart des écrans. Si l'un d'entre eux disparaît, il est remplacé quelques secondes plus tard par un clone. Ils représentent peu de difficulté (il suffit de sauter pour les esquiver), mais vu qu'ils peuvent s'entre-tuer ou se faire avoir par les mêmes pièges que le joueur, leur faible intelligence fait souvent sourire.
Mais où est Bruce Lee?
Côté pièges, ce n'est pas très évolué non plus: des jets de vapeur irréguliers, des plateformes mobiles ou des projectiles, rien d'exceptionnel. Sauf dans une salle qui avait mis mes nerfs de jeune joueur à l'épreuve: une série d'étages avec des palets traversant le sol selon des patterns différents. Il faut réussir à temporiser ses sauts avec le passage des palets, et s'adapter à chaque étape. Un ratage, et on reprend toute la salle: un bon moyen de cramer tout son stock de vies.
Room of Death.
Mais sans cette salle, le jeu serait trop simple, et d'autant plus court: en refaisant une partie, j'ai dû plier le jeu en moins de 10 minutes (en utilisant le bug de début de jeu). Je me rappelais chaque salle, la plupart des pièges et les mouvements à adopter. J'avais juste oublié la présence d'un "boss final", méritant le titre de boss le plus facile du monde: il suffit de traverser l'écran en courant et attraper le "truc" (un interrupteur?) pour terminer le jeu. Bruce récupère le trésor, tout le monde est content, reset.
Un boss qui en impose, mais qui ne fait pas grand chose...
Bruce a un camion pour redescendre tout ça?
Avec le recul, le jeu est vraiment tout bête, mais il a un charme particulier: en dehors de l'écran de sélection, il n'y a pas de musique, juste des bruitages bien choisis et assez drôles (les pas de Bruce, les morts, les attaques des ennemis). Notre personnage se déplace rapidement, et saute à travers les écrans comme un cabri joyeux ignorant ce qu'est un méchoui.

Le jeu semble avoir marqué pas mal de monde, des passionnés ont sorti récemment une suite, avec des graphismes Commodore 64 ou CPC selon les goûts nostalgiques du joueur. Pour télécharger, c'est par ici: http://www.bruneras.com/games_bruce2.php

Bruce Lee CPC en entier.

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