mercredi 16 décembre 2015

Kung Fu Rabbit - Le cri de la carotte

Entre deux jeux d'envergure et demandant de l'investissement, c'est bon de se relaxer sur un titre sans prétention, mais qui se révèle accrocheur. C'est le cas de Kung Fu Rabbit.
Avec la manière d'un Shinobi de la grande époque, un maître ninja lapin doit sauver ses disciples, retenus otages par des aliens. Clairement, on s'en fiche du scénario, on est dans un jeu de plateformes façon Super Meat Boy, mais en bien plus lent et simple. Bien loin du caractère nerveux du petit morceau de viande, notre lapin ninja a une certaine inertie, assez déconcertante sur les premières minutes, mais qui permet de temporiser ses sauts et naviguer relativement facilement dans les niveaux.

Pensé à l'origine pour les tablettes, le jeu se veut très accessible (avec un côté très choupi / mignon), et le premier monde (sur trois avec vingt niveaux chacun, plus des niveaux secrets) est une balade de santé. Mais progressivement, le jeu introduit de nouveaux ennemis et mécaniques, de manière très fluide, sans augmentation subite de la difficulté. Une fois le jeu terminé, les trois mondes sont disponibles en mode "difficile" (notez les guillemets). La présence d'items à acheter, dont un checkpoint à placer où l'on veut, facilitent grandement l'aventure.

Mais le titre ne cherche pas à convaincre les hardcore gamers, juste à proposer des bonnes sessions de jeu. Les niveaux étant très courts, j'ai pu les parcourir en flânant devant la TV, pendant que je me préparais à manger ou sur les toilettes. Au final, j'ai eu la sensation de compléter le jeu en une semaine, en jouant par ci par là, sans avoir eu besoin de jouer plus de 15 minutes d'affilée. Il manque peut-être de finition, je n'ai jamais eu autant d'occasions de sortir des limites de niveaux, et me balader dans des espaces infinis en dehors de la carte prévue par les développeurs...

Le jeu ne restera certainement pas dans les mémoires, mais il fait bien son job. En tous cas, il ne m'a pas découragé comme Super Meat Boy, et m'aura décroché quelques sourires.

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